« Est-ce que ton père est un voleur ? Parce qu’il a volé les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux ». Ok, là c’est la chute directe. Même pas le temps de finir la phrase la fille a déjà posé un pied dans le taxi. Inutile de tenter de rattraper le coup, elle ne vous écoutera même plus.
« Je viens d’arriver en ville. Est-ce que tu pourrais m’héberger le temps que je trouve un appart’ ? ».
La phrase classique par excellence. Votre approche est aussi visible qu’un éléphant dans un couloir. Votre unique espoir ? Que la fille vous confonde avec Brad Pitt. Le pire : que la fille se moque de vous et vous indique l’hôtel le moins cher du coin.
« La seule chose que tes yeux ne me disent pas c’est ton nom »
Alors là attention car vous laissez la porte ouverte à n’importe quel style de réponse. De plus vous sous entendez connaitre parfaitement la fille rien qu’en la fixant dans les yeux, ce qui voudrait dire que ce qu’elle aime ou pense ne vous intéresse pas vraiment. Là encore, c’est l’échec total assuré.
« Tu t'appellerais pas Biscotte, parce que t’es vraiment CRAQUANTE ».
« Tu l’as cherché toute la nuit ? Parce que franchement j’en ai entendu des phrases débiles pour me faire draguer, mais avec celle-là, la seule chose que je vais te donner ce soir, c’est la palme d’or de la ringardise ». Sans commentaire.
« Tu n’as pas eu mal quand tu es tombé du ciel ? »
Typiquement, cette phrase a tout pour énerver une femme. Comment peut-on faire preuve d’une banalité aussi affligeante. Normalement si vous sortez une phrase pareil, la fille devrait partir en hurlant de rire…
« Est-ce que tu crois au coup de foudre au premier regard ou je dois repasser ? »
Là, autant dire que vous tendez une perche inespérée à la demoiselle. Avec un peu de chance, elle restera courtoise et vous demandera justement de repasser un peu plus tard…quand elle sera partie.
« Jean-Michel. Célibataire. Signe particulier : un salaire de 5000€ par mois. Tu viens chez moi ? »
Réponse : « Je ne te dirais pas mon nom. Signe particulier : n’aime pas les loosers qui gagnent 5000 euros par moi. Et je reste chez moi ». Autant dire au revoir à la dame tout de suite et sauver les apparences en disparaissant rapidement. Tentative d’approche totalement avortée. En un mot : nulle.
« Tu dois être fatiguée parce que tu as trotté dans ma tête toute la journée »
Risible, cette phrase est digne de celle que pourrait sortir un élève de 6e un soir de boum. Estimez-vous heureux que la fille ne vous sorte pas laconiquement un « non, j’étais en pleine forme jusqu’à ce que tu m’adresses la parole. Là effectivement, je commence à fatiguer ».
« J’ai perdu mon numéro de téléphone, est ce que je peux emprunter le tien ? »
Autre technique vouée à l’échec, cette approche inefficace ne mènera nulle part. Datant de Mathusalem, cette phrase ne surprend plus personne depuis des lustres. Il serait donc grand temps de vous remettre à la page. Et revenir dans quelques années.
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